« Théologie de la prospérité » : c’est la description et la dénomination la plus connue d’un courant théologique néo-pentecôtiste. Au cœur de cette « théologie », il y a la conviction que Dieu veut que ses fidèles connaissent une vie prospère, c’est-à-dire qu’ils soient riches du point de vue économique, sains du point de vue physique et individuellement heureux. Ce type de christianisme place le bien-être du croyant au centre de la prière, et il fait de son Créateur celui qui exauce ses pensées et ses désirs.
Le risque de ce type d’anthropocentrisme religieux, qui place au centre l’homme et son bien-être, est celui de transformer Dieu en un pouvoir à notre service, l’Église en un supermarché de la foi, et la religion en un phénomène utilitariste et éminemment sensationnel et pragmatique.
Cette image de prospérité et de bien-être, comme nous le verrons plus loin, fait référence au dénommé American dream, au « rêve américain ». Il ne s’identifie pas à lui, mais il en fait une interprétation réductrice. En soi, ce « rêve » est la vision d’une terre et d’une société entendues comme un lieu d’opportunités ouvertes. Historiquement, au cours des siècles, cette vision a motivé de nombreux migrants économiques à quitter leur terre pour rejoindre les États-Unis, à la recherche d’un lieu où leur travail aurait produit des résultats inatteignables dans leur « vieux monde ».
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