Le pape François nous a quittés le 21 avril 2025, à l'âge de 88 ans, après nous avoir donné sa bénédiction et laissé un dernier message Urbi et Orbi la veille, le dimanche de Pâques. Il n'a même pas manqué de faire un dernier tour en papamobile sur la place Saint-Pierre pour saluer les pèlerins. Le 13 mars, il avait vécu 12 ans de pontificat. À juste titre, l'Église se sent orpheline et cela signifie que l'Église est famille, communauté, appartenance, sentiments. L'Église se sent à la fois orpheline et reconnaissante. C'est pourquoi La Civiltà Cattolica, avec l'ensemble de l'Église, souhaite...
Le 9 mai 2024, le Pape François a publié une bulle d’indiction, intitulée Spes non Confundit, où il annonce le lancement du Jubilé 2025 et en définit les principales orientations spirituelles et pastorales. 2025 est aussi le 800ème anniversaire de l’écriture du Cantique des Créatures par Saint François d’Assise. Le chant du poverello, qui appelle le soleil “frère” et la lune, “sœur” résonne comme un appel à une fraternité universelle dont l’Église entend esquisser le chemin avec l’année jubilaire.[restrict userlevel="subscriber,author"] Cette coïncidence du calendrier est, pour François, le rappel d’une urgence : celle de relever, enfin, les extraordinaires défis induits parla...
Le panafricanisme, à la fois mouvement et idéologie politique, vise à défendre la souveraineté complète du continent africain et à favoriser la coopération et la fraternité entre les individus, groupes et associations d’origine africaine, qu’ils résident en Afrique ou à l’étranger. Les prémices du mouvement panafricain peuvent être retracées jusqu’aux premières interactions entre les populations africaines et les Afro-Américains. Ces échanges ont notamment été marqués par des luttes conjointes contre l’esclavage et la colonisation, démontrant ainsi une solidarité et une unité naissantes entre ces deux groupes.[restrict userlevel="subscriber,author"] Les échanges intellectuels et sociaux, qui ont eu lieu à l’époque, ont joué...
Dans un discours resté célèbre, prononcé à la Lloyd le 29 septembre 2015, Mark Carney, alors gouverneur de la Banque d’Angleterre, avait prévenu que le réchauffement climatique entrainait trois types de risques pour la sphère financière[1] : un “risque physique” provoqué par la destruction des conditions matérielles d’existence du vivant ; un “risque de transition” engendré par la perte de valeur des actifs financiers liés aux énergies fossiles dont nous finirons bien, un jour, par nous passer (que ce soit par sagesse ou par contrainte) ; un risque “juridique” encouru par les pollueurs que les sociétés civiles de la planète ne tarderaient...