Dernièrement, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec Giovanni Maria Flick, au siège de l’Institut italien de l’encyclopédie, en compagnie du président Giuliano Amato et de son collègue Antonio Padellaro, sur des sujets importants liés à son dernier livre intitulé L’algoritmo d’oro e la torre di Babele (L’algorithme d’or et la tour de Babel)[1]. Nous nous sommes entretenus au lendemain de la mort de Benoît XVI pour discuter de l’importance de sa figure. À la lumière de notre conversation téléphonique, j’ai eu le désir de reprendre la discussion avec un dialogue pour l’approfondir, également au bénéfice des lecteurs de La Civiltà Cattolica.
Giovanni Maria Flick, qui a grandi dans les écoles jésuites de Turin et de Gênes, est devenu professeur de droit pénal à l’université de Pérouse, puis en 1976 à la Libre Université Internationale des Études Sociales. En 1996, il fut nommé ministre de la Justice dans le gouvernement dirigé par Romano Prodi. Après avoir été ministre, il a été choisi par le gouvernement D’Alema comme représentant de l’Italie à la Convention pour la rédaction de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Le 14 février 2000, il a été nommé juge à la Cour constitutionnelle par le président de la République Carlo Azeglio Ciampi. Élu 32e président de la Cour le 14 novembre 2008, il a pris sa retraite en tant que président et juge le 18 février 2009.
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