Depuis quelques décennies, un genre littéraire s’est développé de façon exponentielle : le genre post-apocalyptique. Il s’agit d’œuvres culturelles, en particulier de romans et de films, qui décrivent la situation de l’humanité suite à une catastrophe majeure, qui, quelle que soit son origine (guerres, virus, changement climatique, extraterrestres, etc.), a détruit la civilisation telle que nous la connaissons et laisse une poignée de survivants chercher un chemin de salut.
Même si certaines œuvres relevant de ce champ sont antérieures à 1945, il est admis que la réalisation que les bombes atomiques accumulées par les superpuissances après Hiroshima et Nagasaki ont été le facteur déclenchant de ce nouveau genre[1]. Depuis que la crise écologique et climatique est de plus en plus fortement perçue, les œuvres s’inscrivant dans ce vaste genre se sont développées en parallèle[2]. Certaines d’entre elles sont même devenues des œuvres iconiques, remportant des prix littéraires et marquant la culture populaire. Qu’il suffise de penser à la série des Mad Max au cinéma[3] ou à l’impact du roman de Cormac McCarthy, The Road, publié en 2006, prix Pulitzer 2007, et porté à l’écran en 2009.
Des auteurs connus pourtant pour d’autres genres de littérature s’y sont mis eux aussi avec un succès notable. Des auteurs de romans d’aventure ou de thrillers[4], tout comme des écrivains de romans policiers de facture classique[5]. Ces œuvres disent clairement quelque chose de notre culture contemporaine et de ses peurs. Mais comment perçoivent-elles la religion ? La foi ? Y a-t-il une place pour le Christ dans ‘le monde d’après’ et qu’y devient la ‘religion’ ?
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