Cette année voit le 200e anniversaire de la naissance du père jésuite Angelo Secchi (Reggio Emilia, 28 juin 1818 – Rome, 26 février 1878). Il a été astronome, géodésien et fondateur de la spectroscopie astronomique. À partir de 1849, il a dirigé l’observatoire du Collège romain, le renouvelant profondément avec la construction du premier observatoire astrophysique d’Europe : c’est pour cette raison qu’il est considéré le fondateur de l’astrophysique stellaire et solaire.
Le 26 février dernier s’est tenue à Rome, en l’église de Saint-Ignace-de-Loyola au Champs-de-Mars, une concélébration solennelle à sa mémoire, présidée par S. Exc. Mgr Luis Ladaria, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi. Nous faisons suivre ici son homélie.
Nous commémorons cette année le bicentenaire de la naissance du père Angelo Secchi et, aujourd’hui justement, 26 février, c’est la 140e année de sa mort. Il est le dernier d’une longue série de jésuites scientifiques qui se sont formés et ont opéré au Collège romain et, en même temps, c’est le premier représentant d’une nouvelle tradition scientifique toujours vivante de nos jours dans le domaine de la recherche astrophysique moderne, en Italie et dans le monde. Son témoignage de prêtre jésuite et de savant est encore de grande actualité.
Pour commencer à brosser les traits de la personnalité du père Angelo Secchi, je voudrais citer les paroles que le pape François a prononcées à son sujet devant les participants au symposium organisé par la Specola Vaticana le 18 septembre 2015 : « Il a été un exemple important même aujourd’hui pour ces religieux qui consacrent leur vie à rester juste à la frontière entre la foi et le savoir humain, la foi et la science moderne ».
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