« Après la célébration annuelle du Mystère pascal, l’Église n’a rien de plus sacré que la célébration de la Nativité du Seigneur et de ses premières manifestations : elle l’accomplit avec le Temps de Noël »[1]. Ce Temps commence par les premières vêpres de Noël et s’achève le dimanche après l’Épiphanie. Les premières mentions de la fête de Noël remontent au milieu du IVe siècle, et la date du 25 décembre est inscrite comme le jour de la naissance du Christ sur le plus ancien calendrier liturgique romain de 354[2].
Pour nourrir notre foi et notre prière, nous voulons nous inspirer des textes actuels de la liturgie : le Missel Romain[3]et la Liturgie des Heures. Nous rappelons que les prières liturgiques sont toujours adressées au Père, par le Christ, dans l’Esprit.
Qu’est-ce que Noël ?
C’est « la commémoration annuelle de la naissance de ton Fils unique[4] », le « grand jour où notre rédemption a commencé[5] », le « début admirable de la rédemption de ton peuple[6] ». C’est un « mystère adorable[7] », dans lequel on rend « la juste adoration pour la […] grandeur » de Dieu[8]. Le début nocturne des célébrations, inspiré par le récit de l’Évangile[9], permet de se rappeler que Dieu a « illuminé cette nuit très sainte de la splendeur du Christ, véritable lumière du monde[10] ». Cette « lumière nouvelle de ton Verbe fait homme » doit nous « envelopper[11] » et, ensuite, « resplendir dans nos œuvres[12] ». En effet, le Sauveur est « venu comme une lumière nouvelle pour la rédemption du monde[13] ». Ainsi, « la venue du Christ, la vraie lumière » a « vaincu les ténèbres du monde[14] ». Il ne s’agit certainement pas d’une lumière matérielle, mais d’une lumière spirituelle : « Dans le mystère du Verbe incarné, la lumière nouvelle de ta splendeur est apparue sous nos yeux[15] ».
Le thème de la lumière revient encore le deuxième dimanche après Noël, avec une prière qui embrasse tous les peuples : « Dieu, […] lumière des croyants, remplis le monde entier de ta gloire, et révèle-toi à tous les peuples dans la splendeur de ta lumière[16] ». Cette lumière doit surgir « pour toujours renouveler nos cœurs[17] ». La lumière du Christ non seulement éclaire mais aussi réchauffe, selon la double propriété du feu : « Éclaire, Seigneur, tes fidèles et enflamme toujours plus leurs cœurs de la splendeur de ta gloire[18] ».
Noël est donc une « nuit de lumière[19] », à célébrer « dans la joie[20] », « dans une joie pleine de dévotion[21] », « par une louange unanime[22] », « avec une ferveur renouvelée[23] ». Le thème de la joie domine aussi les sermons pour Noël du pape saint Léon le Grand : « Notre Sauveur, chers amis, est né aujourd’hui : réjouissons-nous ! Il n’y a pas de place pour la tristesse en ce jour où naît la vie […]. Personne n’est exclu de ce bonheur : la cause de la joie est commune à tous, car notre Seigneur […] est venu pour la libération de tous[24] ».
La nouvelle création
La pensée de la liturgie se dirige vers la première création, avec un sentiment d’émerveillement devant la supériorité de l’œuvre de la rédemption : « Ô Dieu, qui nous a merveilleusement créés à ton image et plus merveilleusement encore nous a renouvelés et rachetés[25] ». La première création rappelle aussi le premier péché, qui a introduit la mort et nous a asservis. Or, le Christ est né « dans notre chair mortelle », afin que « tu nous libères de l’antique esclavage qui nous tient sous le joug du péché[26] ». La signification salvifique de Noël est bien soulignée dans la deuxième Préface de Noël : le Verbe s’est fait chair « pour assumer en lui la création tout entière et la relever de sa chute[27] ». Ainsi se réalise « l’accomplissement parfait de notre réconciliation[28] » et s’achève le « projet du Père » de « rétablir l’univers » et de ramener à lui « l’humanité dispersée[29] ». Ce thème revient dans une prière dense : « Ô Dieu, tu as voulu que l’humanité du Sauveur […] ne fût pas soumise à l’héritage commun de nos pères : accorde-nous, libérés de la contagion du mal ancien, de participer nous aussi à la nouvelle création, commencée par le Christ ton Fils[30] ». Avec Noël, c’est donc la nouvelle création qui commence.
Ce thème est repris par Léon le Grand : « Rendons grâce à Dieu le Père par son Fils dans l’Esprit Saint, car dans son infinie miséricorde, dont il nous a aimés, il a eu pitié de nous, et alors que nous étions morts à cause de nos péchés, il nous a fait revivre avec le Christ, afin que nous soyons en lui une créature nouvelle, une œuvre nouvelle de ses mains[31] ».
Mais qui est celui qui est né ?
La liturgie ne s’est jamais enlisée dans des disputes christologiques, mais il a toujours été clair de qui on célèbre la naissance à noël : celui qui est né à Bethléem n’est pas un être humain qui sera ensuite déifié, mais il est le « Verbe de Dieu fait homme[32] », « le Sauveur du monde[33] ». Il est le Verbe, qui, « engendré [du Père] avant les siècles, a commencé à exister dans le temps[34] » ; il est le « Verbe invisible » qui « s’est rendu visible dans notre chair[35] ». C’est le « mystère de la foi[36] » : le Fils de Dieu, « engendré dans la chair, s’est manifesté comme Dieu et comme homme[37] ». C’est seulement dans la prière qu’il nous est donné « de connaître par la foi la profondeur de ton mystère et de le vivre avec un amour intense et généreux[38] ». Par la naissance du Christ, Dieu a ainsi établi « le commencement et la plénitude de la vraie foi[39] ».
Cette foi est aussi exprimée avec une clarté doctrinale : « Donne, ô Père, à ton peuple une foi ferme, afin qu’il croie et proclame ton Fils unique vrai Dieu, éternel avec toi dans la gloire, et vrai homme, né de la Vierge Mère[40] ». Cela rappelle les symboles de la foi, qui proclamaient le Christ comme vrai Dieu et vrai homme. Cependant, la foi n’est pas d’abord l’adhésion à des affirmations mais à une personne : c’est pourquoi la liturgie prie pour que nous puissions grandir « dans la connaissance du Sauveur » et rester « en vraie communion avec lui[41] ».
Un échange admirable
À la suite des Pères de l’Église, la liturgie conçoit l’Incarnation comme un échange : Dieu accepte de se rendre « visible » dans notre chair mortelle, afin que nous, « connaissant Dieu visiblement, soyons entraînés par lui à aimer les réalités invisibles[42] ». [L’arrière-plan est paulinien : « Notre regard ne s’attache pas à ce qui se voit, mais à ce qui ne se voit pas ; ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel » (2 Co 4,18). Comme l’écrit saint Augustin, « la vie elle-même est devenue visible dans la chair ; elle s’est manifestée pour que ce qui pouvait être vu seulement par le cœur devienne aussi visible aux yeux et guérisse les cœurs[43] ».
Le Christ nous a cependant laissé quelque chose de visible dans l’Eucharistie, et c’est précisément dans la célébration eucharistique qu’a lieu cet « échange de dons » dont parle la liturgie : le pain et le vin, que nous offrons comme « fruits de la terre et du travail de l’homme », une fois consacrés nous communiquent « la vie divine[44] » et « nous transforment en Christ[45] ». Ainsi, la liturgie demande « que nous puissions participer à la vie divine de ton Fils, qui a voulu aujourd’hui prendre notre nature humaine[46] ». En lui, nous sommes « fils[47] » dans le Fils, « membres du Christ[48] ». C’est pourquoi dans l’Eucharistie a lieu « cette rencontre mystérieuse entre notre pauvreté et ta grandeur ». Notre pauvreté est donnée par l’offrande de choses qui sont déjà un don ; la grandeur de Dieu réside dans le fait qu’il ne nous donne pas quelque chose mais lui-même : « Nous t’offrons ce que tu nous as donné, donne-nous toi-même en échange[49] ». Notre pauvreté se manifeste aussi dans notre péché, le mal dont nous demandons à être purifiés[50].
Ce thème est le sujet propre de la troisième Préface de Noël, qui célèbre le Christ, en qui « resplendit en pleine lumière le sublime échange qui nous a rachetés » : le Verbe assume « notre faiblesse » pour l’élever à une « dignité éternelle » ; il assume « la nature mortelle » pour nous faire participer à sa « vie immortelle », nous unissant à lui « dans une merveilleuse communion ». La distance infinie entre Dieu et la créature est surmontée : « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu[51] ». Le thème de cette dignité retrouvée est mis en évidence par saint Léon le Grand : « Reconnais, chrétien, ta dignité et, ayant été rendu participant de la nature divine, ne désire pas retourner à la bassesse du passé par une conduite indigne[52] ».
Au-delà de la terre et du temps
Le regard de la liturgie va toujours au-delà de la terre et du temps, vers le ciel et l’éternité : « Fais que nous, qui contemplons ses mystères sur la terre, participions à sa gloire dans le ciel[53] » et que l’Eucharistie « nous communique le don de la vie immortelle[54] ». En effet, dans le Christ, « l’homme a été élevé dans la gloire[55] » et nous sommes appelés à « partager sa gloire » par la « sainteté de vie »[56]. Dans l’Eucharistie, nous demandons de pouvoir « entrer en possession des biens éternels[57] » et aspirer « avec une confiance sereine à la joie sans fin[58] ». En effet, le Christ « nous montre le chemin de la vérité et nous promet la vie éternelle[59] ». La liturgie nous rappelle que nous devons être fermes dans la foi pour pouvoir affronter « les épreuves de la vie présente » et atteindre « une joie qui n’a pas de fin[60] ». De plus, elle demande : « Renforce notre foi, afin que, guidés par le Christ, nous puissions arriver à la récompense de la gloire promise[61] ».
La Mère de Dieu
La liturgie de Noël est centrée sur le Verbe incarné, mais elle ne pouvait pas manquer de mentionner sa mère, la Sainte Vierge Marie. Il est vrai que Marie est surtout présente dans la dernière semaine de l’Avent, mais le temps de Noël lui consacre toute la journée de l’octave, le 1er janvier, sous le titre de « Mère de Dieu[62] ». Ce titre a été proclamé par le concile d’Éphèse en 431, non sans d’âpres discussions avec ceux qui estimaient plus approprié d’appeler Marie « Mère du Christ » et non « Mère de Dieu ». En effet, ce titre peut sembler blasphématoire à ceux qui adhèrent à une foi monothéiste : dire que Dieu a une mère est un non-sens. C’est pourquoi le Concile d’Éphèse a dû expliquer : « Les saints pères n’ont pas hésité à nommer la sainte Vierge “Mère de Dieu” (Theotokos), non que la nature du Verbe ou sa divinité ait reçu le début de son existence à partir de la sainte Vierge, mais parce qu’a été engendré d’elle son saint corps animé d’une âme raisonnable, corps auquel le Verbe s’est uni selon l’hypostase et pour cette raison est dit avoir été engendré selon la chair[63] ». En d’autres termes, puisque le Verbe est « vrai Dieu né du vrai Dieu », Marie peut être appelée « Mère de Dieu ».
Sur la base de cette prémisse, la liturgie célèbre Marie comme celle par qui « nous avons reçu l’auteur de la vie » ; grâce à la « virginité féconde » de Marie, les hommes ont reçu « les biens du salut éternel »[64]. Avec la « maternité divine » de Marie, Dieu a donné « le commencement et l’accomplissement de tout le bien qui est dans le monde[65] », et en elle nous goûtons « les prémices de ton amour miséricordieux[66] ».
En plus d’être la Mère du Fils de Dieu, la liturgie reconnaît joyeusement Marie comme « Mère de l’Église[67] ». Ce titre a été proclamé par saint Paul VI lors du concile Vatican II. Beaucoup de théologiens ont déconseillé l’introduction d’un nouveau titre marial pour des raisons œcuméniques. Mais, le 21 novembre 1964, lors de l’approbation de la Constitution Lumen gentium, dont le chapitre VIII est consacré à la Bienheureuse Vierge Marie, au terme d’un discours réfléchi, Paul VI a dit : « à la Gloire de la Bienheureuse Vierge et à notre réconfort que Nous proclamons Marie Très Sainte, “Mère de l’Église”, c’est-à-dire de tout le Peuple de Dieu, aussi bien des fidèles que des pasteurs[68] ».
Pour la liturgie, Marie est aussi Mère « toujours vierge », vierge de cœur et de corps. Elle a conçu « par la puissance de l’Esprit Saint » et, « toujours intacte dans sa gloire virginale, elle a rayonné sur le monde la lumière éternelle, Jésus-Christ, notre Seigneur[69] ». Ce texte suggère que la naissance du Christ de la Vierge Marie, appelée « naissance admirable[70] », a eu lieu comme une émanation de lumière[71].
Conclusion
Les textes de la liturgie de Noël nous plongent dans une atmosphère de lumière et de joie qui pourrait sembler excessive. On se demande : Où est passée toute la christologie kénotique ? L’Incarnation n’est-elle pas, comme le dit Paul, le « dépouillement », la kénose du Verbe, qui, « ayant la condition de Dieu, a pris la condition d’un serviteur », allant « jusqu’à la mort et la mort sur une croix » ? (cf. Ph 2,6-8).
À notre avis, en maintenant cette atmosphère de lumière et de joie, la liturgie reste fidèle aux données offertes par les Évangiles. Luc, sans ignorer les aspects kénotiques de la nativité, comme l’absence de logement pour Marie et Joseph et la naissance dans une étable, reste comme fasciné par l’annonce des anges : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime » (Lc 2,14). C’est la note dominante de toute l’histoire. Même le prologue de l’Évangile de Jean n’a rien de proprement kénotique. On a beau vouloir accentuer le fait que le Verbe s’est fait sarx, « chair » – un terme qui « désigne l’humanité dans sa condition de faiblesse et de mortalité[72] » – la réalité kénotique de la sarx reste dans l’ombre. Ce qui est mis en évidence, c’est que « la vraie Lumière, qui éclaire tout homme est venue dans le monde » (Jn 1,9), et que le Verbe « est venu habiter parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire » ; et de cette « plénitude de grâce et de vérité… Nous avons tous reçu grâce sur grâce » (Jn 1,14-16).
Ainsi, la liturgie de Noël, au lieu de s’attarder sur la personne du Verbe dans son abaissement, le contemple lorsqu’il devient homme « pour nous les hommes et pour notre salut » (Credo). Certes, avec la naissance de Jésus, cette œuvre de salut n’a fait que commencer, et elle ne s’achèvera qu’avec Pâques et le don de l’Esprit Saint, mais la nouvelle que le Sauveur est arrivé et que ce Sauveur est le Fils même de Dieu est trop bonne pour nous laisser indifférents[73]. Le temps viendra où l’Église s’arrêtera pour regarder jusqu’à quel point le Verbe s’est humilié, en se rappelant ce qu’il avait lui-même enseigné : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué et qu’il ressuscite le troisième jour » (Lc 9,22). À ce moment-là, les disciples « ne comprenaient pas ces paroles et avaient peur de l’interroger » (Mc 9,32) ; mais ensuite ils les ont comprises, au point de donner leur vie par amour pour leur Seigneur. La joie de Noël ne doit jamais le faire oublier. Or, ce n’est pas pour rien que la liturgie a placé la mémoire de saint Étienne, le premier martyr, le 26 décembre, au lendemain de Noël.
[1] Normes universelles de l’Année liturgique et du Calendrier, nº 32.
[2] Cf. M. Righetti, L’anno liturgico, Milan, Àncora, 1969, 65-70.
[3] Conférence épiscopale italienne, Missel romain, 3e édition en langue italienne, 2020.
[4] Noël du Seigneur, messe des vêpres la veille, après la communion. Il n’y a aucune trace d’une messe de vêpres la veille de Noël dans la liturgie romaine primitive. Au contraire, l’usage de la triple messe (nuit, aube, jour), initialement réservée au pape, est typiquement romain (Cf. M. Righetti, L’anno liturgico, 72-77).
[5] Nativité du Seigneur, Messe des vêpres de la veille de Noël, Sur les offrandes.
[6] Messe du 5 janvier, Collecte.
[7] Préface de Noël II.
[8] Messe du 31 décembre, Sur les offrandes.
[9] Cf. Lc 2,8 : « Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux ». La célébration de la messe de la veille de Noël à Saint-Pierre aurait été introduite par Sixte III (432-440).
[10] Nativité du Seigneur, Messe de la nuit, Collecte. Sur le Christ « lumière », Cf. Jn 1,9 ; 8,12 ; 12,46.
[11] Cf. Lc 2,9 : « la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière ».
[12] Nativité du Seigneur, Messe de l’aurore, Collecte. Cf. Mt 5,16 : « De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux ».
[13] Messe du 4 janvier, Collecte.
[14] Messe du 29 décembre, Collecte. Le symbolisme du soleil, qui est biblique, pourrait être sous-entendu ici : Cf. Ml 3,20 (« le Soleil de justice se lèvera ») ; Lc 1,78-79 (« quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix »). Cependant, les textes liturgiques n’utilisent jamais le terme « soleil » et ne font jamais référence au 25 décembre comme date astronomique liée à la fête du sol invictus.
[15] Préface de Noël I.
[16] II dimanche après Noël, Collecte.
[17] Messe du 4 janvier, Collecte.
[18] Messe du 6 janvier, Collecte.
[19] Nativité du Seigneur, Messe de la nuit, Sur les offrandes.
[20] Nativité du Seigneur, Messe de la nuit, Après la communion. Cf. Lc 2,10 : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle ».
[21] Nativité du Seigneur, Messe de l’aurore, Après la communion.
[22] Messe du 29 décembre, Collecte.
[23] Nativité du Seigneur, Messe de la veille au soir, Sur les offrandes.
[24] Léon le Grand, Sermon 1 pour Noël (à l’Office des lectures du 25 décembre).
[25] Nativité du Seigneur, Messe du jour, Collecte.
[26] Messe du 30 décembre, Collecte.
[27] Préface de Noël II.
[28] Nativité du Seigneur, Messe du jour, Sur les offrandes.
[29] Préface de Noël II. Cf. Jn 11,52.
[30] Messe du 3 janvier, Collecte. Cf. 2 Co 5,17.
[31] Léon le Grand, Sermon 1 pour Noël (à l’Office des lectures du 25 décembre).
[32] Nativité du Seigneur, Messe de l’aurore, Collecte. Cf. Jn 1,14.
[33] Nativité du Seigneur, Messe du jour, Après la communion. Cf. Jn 4,42 ; 1 Jn 4,14.
[34] Préface de Noël II.
[35] Préface de Noël II. Cf. 1 Jn 1,2.
[36] Nativité du Seigneur, Messe de l’aurore, Collecte.
[37] Nativité du Seigneur, Messe de l’aurore, Sur les offrandes.
[38] Nativité du Seigneur, Messe de l’aurore, Après la communion.
[39] Messe du 31 décembre, Collecte.
[40] Messe du 2 janvier, Collecte.
[41] Messe du 6 janvier, Collecte.
[42] Préface de Noël I.
[43] Augustin d’Hippone, Traités sur la première épître de Jean 1,1.3 (à l’Office des lectures du 27 décembre).
[44] Nativité du Seigneur, Messe de l’aurore, Sur les offrandes.
[45] Nativité du Seigneur, Messe de la nuit, Sur les offrandes.
[46] Nativité du Seigneur, Messe du jour, Collecte.
[47] Cf. Nativité du Seigneur, Messe du jour, Après la communion.
[48] Messe du 31 décembre, Collecte. Cf. 1 Co 6,15.
[49] Messe du 29 décembre, Sur les offrandes. Cf. Ga 2,20 : « [Il] m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi ».
[50] Cf. II dimanche après Noël, Après la communion.
[51] Augustin, Sermon 13 (à l’Office des lectures du 7 janvier). Ce concept est récurrent chez les Pères de l’Église. Certains voient l’incarnation en termes nuptiaux : « Comme l’époux sortant de la chambre nuptiale, le Christ est descendu sur terre pour rejoindre l’Église par son incarnation » (Fauste de Riez, Homélie, à l’Office des lectures du 12 janvier).
[52] Léon le Grand, Sermon 1 pour Noël (à l’Office des lectures du 25 décembre).
[53] Nativité du Seigneur, Messe de la nuit, Collecte.
[54] Nativité du Seigneur, Messe du jour, Après la communion.
[55] Nativité du Seigneur, Messe de la nuit, Sur les offrandes.
[56] Nativité du Seigneur, Messe de la nuit, Après la communion.
[57] Messe du 30 décembre, Sur les offrandes.
[58] Messe du 31 décembre, Après la communion.
[59] II dimanche après Noël, Sur les offrandes. Cf. Jn 6,47.
[60] Cf. Messe du 2 janvier, Collecte.
[61] Messe du 5 janvier, Collecte.
[62] Cette solennité, qui est nouvelle, est un fruit de la réforme liturgique qui a suivi le Concile Vatican II.
[63] Concile d’Éphèse, session du 22 juin 431 (Denzinger, nº 251). Pour bien comprendre le titre de Theotokos, il faudrait expliquer la notion d’« union hypostatique », que nous tenons pour acquise ici.
[64] Messe du 1er janvier, Collecte.
[65] Messe du 1er janvier, Sur les offrandes.
[66] Messe du 1er janvier, Sur les offrandes.
[67] Messe du 1er janvier, Après la communion.
[68] Cf. Enchiridion Vaticanum 1, 1319. Cet aspect est amplement développé dans le Catéchisme de l’Église catholique, qui consacre un paragraphe entier à la présentation de « Marie. Mère du Christ, Mère de l’Église » (nos 963-975).
[69] Préface de la bienheureuse Vierge Marie I.
[70] Messe du 3 janvier, Collecte.
[71] De nombreux Pères font un parallèle entre la naissance prodigieuse de Marie et l’entrée de Jésus ressuscité dans le Cénacle, à portes closes (Cf. Jn 20,19).
[72] Bibbia di Gerusalemme, Bologna, EDB, 2517, note.
[73] Cependant, il ne faut pas oublier que Noël, comme toutes les fêtes, se célèbre avec l’Eucharistie, mémorial de la passion et de la résurrection du Seigneur.