LE SAINT-SIÈGE ET LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE DE CHINE Renouvellement de l’accord provisoire
Published Date:7 février 2023

« Le Saint-Siège et la République populaire de Chine, après des consultations et des évaluations appropriées, ont convenu de prolonger de deux ans la validité de l’accord provisoire sur la nomination des évêques, signé le 22 septembre 2018 et renouvelé pour la première fois le 22 octobre 2020. La partie vaticane est disposée à poursuivre le dialogue respectueux et constructif avec la partie chinoise, pour une mise en œuvre fructueuse de l’accord susmentionné et pour un développement ultérieur des relations bilatérales, en vue de faire progresser la mission de l’Église catholique et le bien du peuple chinois[1] ». C’est le texte par lequel le Bureau de presse du Saint-Siège a annoncé le renouvellement de l’accord le 22 octobre 2022.

Pour sa part, l’agence de presse chinoise Xinhua a rapporté : « La Chine et le Vatican ont convenu de prolonger de deux ans un accord provisoire sur la nomination des évêques, a déclaré lundi Wang Wenbin, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. La décision a été prise le 22 octobre à la suite de négociations amicales entre les deux parties, a noté M. Wang lors d’un point de presse quotidien. Les deux parties continueront de maintenir une communication et des consultations étroites, promouvront la bonne mise en oeuvre de l’accord provisoire et continueront de faire progresser le processus d’amélioration des relations bilatérales, a ajouté M. Wang[2] ».

 

Un long parcours

L’Accord entre le Saint-Siège et le gouvernement chinois fut signé en 2018. Notre revue en a largement parlé, illustrant le long parcours qui avait conduit à sa signature depuis l’engagement de saint Jean-Paul II et présentant sa signification pastorale[3]. Durant les années du pontificat de François, les contacts entre la Chine et le Saint-Siège se sont multipliés et les canaux de communication sont apparus plus stables et plus efficaces. Pourtant, les dialogues institutionnels existent depuis 1986, c’est-à-dire depuis plus de 30 ans : ce serait donc une erreur d’imaginer que ces développements sont liés à la période récente. Il s’agit plutôt d’une étape importante dans un parcours de mesures très réfléchies des deux côtés.

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