À 6h10, le vol papal, avec à son bord l’entourage et 78 journalistes accrédités, a décollé de l’aéroport de Fiumicino à destination de Budapest, où il a atterri vers 7h45. C’est ainsi qu’a débuté le 34e voyage apostolique du pape François. Le motif de cette halte dans la capitale hongroise était le 52e Congrès eucharistique international, tenu du 5 au 12 septembre. Initialement prévue en septembre 2020, quatre ans après la précédente rencontre aux Philippines, elle avait été reportée à 2021, en raison de la pandémie de Covid-19.
La devise de l’événement était tirée du psaume 87 : « Toutes mes sources sont en Toi ». Le logo montre une source d’eau jaillissante des signes eucharistiques, représentés par une hostie et un calice, qui se déverse dans des vagues qui rappellent le Danube. C’est la deuxième fois que Budapest a accueilli un Congrès eucharistique international, après le 34e congrès, en 1938. Bien sûr, le contexte de l’époque était très différent, car le monde ressentait alors déjà l’approche de la Seconde Guerre mondiale.
Budapest : avenir fraternité intégration
À sa descente de l’avion, le Pape a été accueilli par le vice Premier ministre, Zsolt Semjén. Deux enfants en tenue traditionnelle lui ont offert des fleurs. De là, il s’est rendu au Musée des Beaux-Arts, situé Place des Héros, qui est la plus grande place de Budapest et aussi la plus représentative du point de vue historique et politique. Ce lieu est caractérisé par le « Monument du millénaire », construit en 1896 pour célébrer le millième anniversaire de la conquête de la patrie. Il montre des personnages et des symboles emblématiques de l’histoire hongroise.
Le musée des Beaux-Arts est installé dans un bâtiment monumental qui borde le côté ouest de la place des Héros. Le Pape a été accueilli à l’entrée du Musée par le Président de la République, János Áder, et le Premier ministre, Viktor Orbán. Ils se sont rendus ensemble dans la salle romane, pour une rencontre à laquelle le secrétaire d’État du Vatican et le secrétaire pour les relations avec les États ont également participé. Les thèmes de la conversation étaient l’environnement et la famille.
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