Le 30 décembre 2020, l’Union européenne et la Chine sont parvenues à une entente politique sur les négociations d’un Accord global sur l’investissement (ACI). Le pacte a été signé à l’issue d’une vidéoconférence entre le président chinois Xi Jinping et de hauts représentants européens : la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen ; le président du Conseil européen, Charles Michel ; et l’actuelle présidente du Conseil de l’UE, la chancelière allemande Angela Merkel. Le président français, Emmanuel Macron, était également connecté[1].
De manière générale, l’accord reflète l’intention de l’UE et de la Chine d’approfondir les relations économiques, en donnant à chaque entrepreneur un accès plus sûr pour investir dans l’économie de l’autre partie. L’industrie européenne gagnera une entrée plus sûre sur l’immense marché intérieur chinois, et c’est juste au moment où la Chine entre dans une décennie de restructuration vers une économie verte et numérique, et l’Europe s’efforce de rester à l’avant-garde technologique dans ces domaines. Il deviendra possible pour les États membres de l’UE d’investir dans la production de véhicules électriques, les télécommunications, les soins de santé, les services financiers, les services environnementaux, la navigation internationale et les secteurs liés au transport aérien.
Bruxelles note que la Chine n’est jamais allée aussi loin dans l’ouverture de ses marchés. Dans les secteurs couverts par l’accord, l’activité des entreprises européennes gagne en sécurité, puisque le géant chinois ne pourra plus interdire l’accès au marché, ni introduire de nouvelles pratiques discriminatoires. Pour la première fois, l’ancien Empire céleste a adopté des dispositions ambitieuses sur le développement durable et a pris des engagements concernant le travail forcé et la ratification des conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (Pétrole).
Le président de la Commission européenne a déclaré que l’accord rééquilibrerait sans aucun doute les relations économiques avec la Chine. Le président chinois a noté que cet accord entre la Chine et l’UE (deux des principales puissances, civilisations et marchés du monde) donnera une forte impulsion à la reprise mondiale après la pandémie de Covid-19, aidera à construire une économie ouverte entre Pékin et Bruxelles, facilitera les investissements et renforcera la confiance dans la mondialisation économique et le libre-échange. En outre, Xi Jinping a demandé aux deux parties de rechercher des synergies dans les stratégies de développement, en exploitant les perspectives associées à la « nouvelle route de la soie » pour connecter l’Eurasie, et de coopérer dans le secteur numérique[2].
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