LA CATÉCHÈSE DU « BON PASTEUR »
Last Updated Date : 14 octobre 2022
Published Date:12 juillet 2020

La catéchèse du Bon Pasteur est née vers les années 50 à Rome grâce au travail de Sofia Cavalletti, bibliste et spécialiste du judaïsme, et Gianna Gobbi, une éducatrice Montessori, qui se sont réunies pour préparer un petit groupe d’enfants à la première communion. Elles avaient été invitées à le faire par Adele Costa Gnocchi, l’une des collaboratrices les plus clairvoyantes de Maria Montessori, qui avait ouvert un « Maison d’enfants » dans le centre de Rome pour l’éducation des enfants.

Depuis un certain temps, Costa Gnocchi avait déjà l’intention de perpétuer une expérience commencée des années auparavant à Barcelone et qui, pour diverses raisons, n’avait pas pu continuer ; mais cette expérience a conduit à la naissance de la « Catéchèse du Bon Pasteur ».

 

L’arithmétique et le Bon Pasteur

Pour comprendre, retourner aux origines est utile, mais il faut toujours saisir comment une certaine expérience est parvenue jusqu’à nous et reste encore vivante. À Barcelone, il y a environ un siècle, dans la période d’après-guerre, une enseignante avait découvert une méthode simple mais efficace pour faire comprendre aux enfants des premières années du primaire l’addition et la soustraction, en utilisant de petits cubes en bois à superposer ou séparer. Superposer les cubes signifie l’« addition » et les séparer, au contraire, la « soustraction », et ainsi de suite[1].

L’enseignante, qui était catholique, se trouvant à un Congrès liturgique, demanda à l’un des orateurs, l’abbé des bénédictins de Monserrat, ce qui était important pour initier les enfants à la réalité de la foi et de la prière. L’abbé répondit aussitôt : « La Bible et la liturgie, en particulier la Messe ».

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