DISCERNER LA FOI DANS UNE CULTURE POSTCHRÉTIENNE
Last Updated Date : 9 février 2023
Published Date:9 janvier 2018

Dans son discours prononcé devant les participants à la Conférence internationale pour la paix qui s’est tenue à al-Azhar (Caire, Égypte), le 28 avril 2017, le pape François a rappelé qu’un dialogue au niveau global peut avoir lieu si nous observons trois règles fondamentales : 1) le devoir de respecter notre propre identité et celle des autres ; 2) le courage d’accepter les différences ; 3) la volonté de reconnaître la sincérité des intentions des autres[1].

Dans son Exhortation apostolique Evangelii gaudium (EG), le pape a rappelé que « La véritable ouverture implique de se maintenir ferme sur ses propres convictions les plus profondes, avec une identité claire et joyeuse, mais “ouvert à celles de l’autre pour les comprendre” et en “sachant bien que le dialogue peut être une source d’enrichissement pour chacun”. » (no 251) Être enracinés dans ses propres traditions et être ouverts aux autres sont deux aspects constitutifs de la foi chrétienne.

 

Le « logos » de la foi

Dès l’origine, le logos de la foi chrétienne a été influencé par différents scénarios culturels : hellénisation, scolastique médiévale, Réforme, Lumières, modernisme, Ressourcement et pluralisme. Comment le logos de la foi chrétienne peut-il demeurer fidèle à son identité et, en même temps, être ouvert aux processus culturels qui se développent dans notre contexte mondialisé et aux multiples credo religieux ?

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