CONSOMMATION D’ÉNERGIE, QUALITÉ DE VIE ET ÉCOLOGIE
Published Date:13 décembre 2022

Tous les êtres vivants tirent de l’énergie de l’environnement pour leur subsistance. Les êtres humains en consomment aussi pour beaucoup d’autres besoins liés à leurs activités et à leur bien-être, tels que les procédés industriels, la régulation de la température dans les bâtiments (chauffage et refroidissement), les transports (voitures, trains, bateaux et avions), les appareils ménagers, etc. En effet, la consommation d’énergie augmente proportionnellement au développement d’une population. Le progrès culturel et le bien-être sont liés à la consommation d’énergie : plus le premier croît, plus le second augmente. Par conséquent, en ce qui concerne le développement de l’espèce humaine et son impact sur la nature, il faut prendre en compte non seulement la croissance de la population, mais aussi l’augmentation de la consommation d’énergie.

Du fait que la consommation totale d’énergie (E) augmente avec le taux de croissance de la population (p) et la consommation supplémentaire d’énergie par individu (e), nous devons considérer la somme, E = p + e. Cette valeur peut être élevée même si nous atteignons une croissance démographique nulle (p), comme c’est le cas dans les pays développés, si la valeur de l’augmentation de la consommation d’énergie (e) reste élevée. Actuellement, l’indice total (p + e) au niveau mondial reste, en fait, très élevé, car il implique un doublement de la consommation totale d’énergie tous les 20 ans.

Au long des 100 dernières années, la population mondiale a augmenté à un rythme constant. On estime qu’elle représentait environ 200 millions d’individus pendant les premiers siècles de notre ère. Elle s’est accrue lentement, si bien qu’au xviiie siècle, il y avait 600 millions d’êtres humains sur Terre et au xixe siècle, ils étaient un milliard. Mais, depuis lors, la croissance a été rapide : nous étions 2 500 millions en 1950 et nous atteindrons 7 900 millions en 2022. Ces derniers temps, ce processus se ralentit, en raison de la réduction du taux de natalité liée au progrès, et on estime que d’ici 2050, nous atteindrons un maximum de 11 milliards d’individus.

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