Le récit de la très violente tempête traversée par Paul dans le chapitre 27 des Actes est relativement peu connu. Moins de la moitié des Actes est lu dans la liturgie catholique après Vatican II et il est n’en fait pas partie : on passe directement de Actes 25,13b-21 à Actes 28,16-20.30-31. Quel incroyable épisode pourtant ! Nous avons une tempête hors du commun, des péripéties variées, un dénouement miraculeux mais – apparemment – totalement naturel. Nous avons Jules, un gentil et humain centurion, un étrange repas, un ange qui apparaît durant la nuit, et un héros, Paul. Il est calme et courageux, serein et croyant, généreux et intelligent. Il ne manque vraiment que des pirates ! Mais pourquoi ce récit ? Pourquoi Saint Luc nous raconte-t-il aussi longuement cette tempête ? Pourquoi cette scène, l’une des plus longues du livre et la plus longue de toute la fin du livre ? Pourquoi ne pas raconter plutôt le martyr de Paul ? Le chapitre 28 des Actes, qui commence d’ailleurs par la suite immédiate de la tempête, sera plus court et ne contient aucune scène spectaculaire : le livre finit ainsi avec un anticlimax, une fin en partie frustrante ou qui laisse le lecteur sur sa faim.
Posons la question : que veut dire Luc d’important pour l’Église, pour nous ? Luc n’écrit pas un roman d’aventure ou une œuvre de pur divertissement : il écrit pour édifier, pour nourrir la foi. Il écrit en théologien. Comme croyants, nous croyons que l’ensemble du NT nous livre un contenu théologique. Luc aussi et les Actes aussi. Certes, il le fait avec talent, avec un génie de l’écriture, avec des allusions littéraires subtiles mais il le fait pour parler de foi. Et les chrétiens ont reconnu son œuvre comme inspirée par l’Esprit Saint : donc l’Esprit Saint nous dit quelque chose dans cette scène. Quelque chose qui doit nous nourrir aujourd’hui. Pas seulement nous divertir mais nous construire dans la foi. Mais quoi exactement ? Que nous est-il dit qui soit – encore aujourd’hui – important pour notre foi ?
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Après les primaires du Parti républicain, organisées le 23 janvier dans le New Hampshire, pour le choix du candidat à la présidentielle du 5 novembre 2024, la course à l’investiture dans ce parti, selon de nombreux analystes politiques, semble déjà décidée. Une majorité substantielle d’électeurs conservateurs semble avoir l’intention de donner une nouvelle chance à Donald Trump, malgré les nombreux crimes, de différente nature, dont il a été accusé dans diverses régions des États-Unis et sa dangereuse contestation du résultat des élections de 2020, suivie de l’assaut contre le Congrès mené le 6 janvier 2021 par plusieurs de ses partisans, dans le but de renverser par la force le résultat des élections. Bref, ce résultat – bien que le processus de nomination républicaine soit toujours en cours – apparaît comme une sorte de « mauvaise réédition » de l’élection présidentielle précédente entre Trump et l’actuel président, Joe Biden.
La nouveauté, en revanche, c’est que la plupart des électeurs ne semblent pas du tout satisfaits de ce nouvel affrontement, au cas où il se reconfirmerait. Selon les instituts de sondage, une majorité d’Américains déclare depuis des années ne pas vouloir de ces deux hommes à l’élection présidentielle de 2024. Pourtant, c’est probablement ce qui va arriver.
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