« ALLEZ DE L’AVANT AVEC UNE PRUDENCE COURAGEUSE » Entretiens du pape François avec les jésuites d’Indonésie, du Timor Oriental et de Singapour
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Après avoir rencontré le président de l’Indonésie et salué les autorités et le Corps diplomatique, vers 11h30 le 4 septembre, le pape François est retourné à la nonciature de Jakarta, où il a trouvé environ 200 jésuites présents en Indonésie – environ les deux tiers des religieux de la province – qui l’attendaient, avec leur supérieur, le père Benedictus Hari Juliawan.

Le Pape est entré dans la salle de réunion en forme de T en saluant et souriant. Son premier commentaire a été : « Il y a beaucoup de jeunes ici ! » En fait, un tiers des présents étaient de jeunes jésuites qui étudient la philosophie et la théologie ou qui se trouvent à cette étape de formation appelée « Régence , qui se situe entre l’étude de la philosophie et celle de la théologie et qui est généralement consacrée à une activité apostolique. François a immédiatement demandé qu’ils posent des questions pour utiliser au mieux le temps disponible : « Qui veut poser une question, lève la main ! » Le dialogue s’est déroulé en indonésien, avec la traduction en italien.

Merci, pape François, d’être venu en Indonésie et pour cette rencontre avec nous. Je suis un scolastique qui étudie la théologie. J’ai une question : comment aborder les questions les plus importantes dans l’Église aujourd’hui ? Et en particulier, comment aider les personnes les plus marginalisées et exclues ?

Je veux que les jésuites fassent du « bruit ». Lisez le livre des Actes des Apôtres pour voir ce qu’ils ont fait au début du christianisme ! L’Esprit nous conduit à faire du « bruit », à ne pas tout laisser tranquille : c’est, en somme, la manière d’affronter les questions importantes. Et rappelez-vous que les jésuites doivent rester dans les endroits les plus difficiles, où il est moins facile d’agir. C’est notre façon d’« aller au-delà » pour la plus grande gloire de Dieu.

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LA PAIX DANS LES PSAUMES DE PÈLERINAGE
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Les psaumes de pèlerinage, ou des montées – ainsi appelés en raison du titre qui les réunit (shir hamaalòt = chant des montées) – sont 15 courtes compositions (Ps 120-134) pour les « montées » des Israélites vers le Temple de Jérusalem, à l’occasion des fêtes de pèlerinage : Pâque et Pentecôte, et la fête des Tabernacles. Le recueil des « Chants des montées » n’était pas destiné à l’usage exclusif des pèlerins de Jérusalem. Le nombre de psaumes correspond aux 15 marches qui menaient de la cour des femmes du temple de Jérusalem à la cour des Israélites, en passant par la porte de Nicanor. On suppose que les psaumes étaient récités ou chantés sur chaque marche de ces « escaliers » (ce qui est une traduction possible du mot hébreu maalòt, alternative à « montées »), pendant la liturgie du temple. Certains exégètes pensent aussi que les psaumes des ascensions ont été composés à l’occasion du retour à Jérusalem après l’exil babylonien.

Les parents de Jésus montaient à Jérusalem chaque année pour la fête de la Pâque. Ils ont donc récité plusieurs fois (par cœur) les psaumes des ascensions. Dans l’Évangile de Jean, Jésus est à Jérusalem au moins deux fois à l’occasion de la Pâque, puis lors d’une fête non précisée, d’une fête des Tabernacles et d’une fête de la Dédicace. Dans les évangiles synoptiques, la présentation du ministère public de Jésus comme une « ascension » vers Jérusalem peut contenir des motifs qui caractérisent les psaumes des ascensions. Jésus récitait les psaumes, pas seulement les psaumes des ascensions et pas seulement quand il allait à Jérusalem. Les paroles de ces prières montrent ce qui lui tenait à cœur, et ce que son cœur pensait de Jérusalem.

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