La canonisation du bienheureux Paul VI, le Pape qui a su diriger et accompagner le Concile Vatican II avec sagesse, nous donne l’occasion de retracer, même de manière concise, quelques moments importants du Concile dont il fut le promoteur et l’infatigable « médiateur » en quête d’harmonie et de communion entre les pères conciliaires. L’auteur étudie les cas les plus significatifs, en particulier lors des troisième et quatrième sessions, où Paul VI intervint au cœur du Concile (tant à l’Assemblée générale que dans les Commissions) et les raisons qui motivaient son action. Ces interventions n’ont pas porté atteinte à la liberté du Concile, puisqu’il agissait toujours dans le respect de ses prérogatives et de ses pouvoirs.
La canonisation du bienheureux Paul VI, le pape qui a su conduire avec sagesse et accompagner jusqu’à sa conclusion le Concile Vatican II, convoqué quelques années plus tôt par Jean XXIII, nous donne l’occasion de reconsidérer, même de manière concise, quelques moments importants de l’événement conciliaire dont il fut visiblement le promoteur et l’infatigable « médiateur » en quête d’harmonie et de communion entre les pères conciliaires.
L’archevêque de Milan, Giovanni Battista Montini, fut élu pape le 21 juin 1963. Pour de nombreux experts du Vatican (et au-delà), son élection, bien que hautement prévisible, n’était pas évidente. Le Conclave qui l’a élu – après un jour et demi de votations – était composé d’un certain nombre de cardinaux « conservateurs », pour la plupart italiens et membres de la Curie, qui auraient préféré qu’on élise l’un de leurs propres candidats, comme le Card. Ildebrando Antoniutti, originaire de Frioul, ou le Card. Francesco Roberti qui venait des Marches. Le conclave opta, cependant, pour un cardinal proconciliaire qui guiderait avec sagesse et prévoyance le Concile commencé par Jean XXIII. En substance, il voulait un homme modéré capable de maintenir l’unité des différents esprits participant aux assises conciliaires. Or, on reconnut rapidement en l’archevêque de Milan cet homme plus apte à le faire que le Card. Giacomo Lercaro qui était soutenu par l’aile plus « progressiste » du Conclave.
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