« Je pense que l’étude de la théologie prend une très grande importance. Un service irremplaçable dans la vie ecclésiale de l’Église ».
La décennie passée du pontificat du pape François a été une période d’activité et de défis extraordinaires pour l’Église. Tant par le renouveau interne que dans le contexte de la synodalité, de l’ouverture apostolique aux autres religions ou de la lutte contre les conflits et les conséquences toujours plus graves de la crise écologique, le Pape s’est occupé de la mission de l’Église. Son style pastoral simple et familier a conduit beaucoup de personnes – partisans et détracteurs – à voir en lui un « pasteur » plutôt qu’un philosophe comme saint Jean-Paul II ou un théologien comme Benoît XVI.
Malgré son style vraiment unique, ce serait une erreur de le rabaisser et de sous-estimer la profondeur intellectuelle et les idées théologiques qui façonnent son enseignement et ses actions. Le pape François est le premier pape non européen de l’ère contemporaine et, à bien des égards, nous sommes encore en train de nous adapter aux perspectives et aux expériences qui en découlent.
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