L’homélie que le cardinal Joseph Ratzinger a prononcée le 18 avril 2005 lors de la Missa pro eligendo Romano Pontifice offrait une description claire de la situation doctrinale présente au sein de l’Église les années précédentes. Il rappela l’attention sur le problème du relativisme et dessina le chemin que l’Église aurait dû parcourir pour ne pas se laisser guider par les idéologies, mais pour demeurer docile à la conduite de l’Esprit.
S’appuyant sur le passage de l’Épître aux Éphésiens 4,11-16, il fit noter que « posséder une foi claire, selon le Credo de l’Église, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c’est-à-dire la manière de se laisser entraîner “à tout vent de doctrine”, apparaît comme l’unique attitude à la hauteur de l’époque actuelle ». Le revers de la médaille de cette « foi claire » est que l’on est en train de « mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs ».
Le cardinal parle donc d’une « dictature du relativisme » centré sur l’« ego » et sur ses « désirs ». Pour satisfaire ces désirs et pour permettre à l’« ego » de conserver sa place centrale, il convient de trouver une « idéologie » de soutien, arrivant ainsi à se laisser entraîner par les « courants idéologiques » et par les « modes de la pensée ». Et Joseph Ratzinger s’attriste du fait que la fidélité au Credo de la foi soit taxée de « fondamentalisme ».
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The dramatic experiences of Jacob and Esau are shot through with manipulations and deceptions, intentions of violence and forced separations, exacerbated conflicts and unexpected rapprochements. It therefore seems legitimate to ask: where is God in all this? How to recognize it in the often debatable and non-linear human stories? However, it is precisely on the scene of life that the Bible presents the drama of family relationships and the unexpected possibility of finding the face of God in the face of the brother (cf. Gn 33,10).
Patriarch Isaac and his wife Rebecca cannot have children. After a long wait and much prayer, the Lord grants them offspring, specifically the first pair of twins in biblical history are conceived. For Rebecca pregnancy is not easy. In fact, the twins collide and fight from their mother’s womb (cf. Gn 25,22). Due to the troubled pregnancy, Rebecca consults the Lord, whose oracle presents an ambiguous and difficult to interpret text on the future of the twins, which can be translated both as “the elder will serve the younger” and as ” the younger will serve the elder » (Gn 25,23). This ambiguity will remain important for the events to come, as the sibling relationship will be based not on solidarity, but on competition and the desire for revenge, aspects fomented by the preferences of the parents.
At birth, a portrait of the twins is presented which anticipates the future developments of the story and forms the reader’s first impressions of Esau and Jacob: “The first came out, reddish, like a coat, and they called him Esau ” (Gn 25,25).
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