Cet article présente l’expérience des parcours synodaux entrepris ces dernières années en Amérique latine et l’accompagnement spirituel qui les a soutenus, en commençant par le discernement qui nous permet de suivre le Seigneur de plus près. Il s’agit d’une expérience pleine de limites et de fragilité, mais aussi dotée de parrhèsia et de courage pour chercher avec détermination de nouvelles voies synodales pour l’Église du temps présent. Nous présenterons ici, avec une grande simplicité, un processus dans lequel se trouvent les visages et les voix d’innombrables personnes qui ont participé à cette expérience.
Concrètement, ces réflexions reflètent certains points saillants issus de deux événements récents. Le premier est le Synode spécial de l’Église universelle sur l’Amazonie commencé en 2017, dont la phase d’assemblée s’est déroulée à Rome en 2019 et qui est toujours en cours. Le second est la Première Assemblée ecclésiale d’Amérique latine et des Caraïbes, qui a commencé en janvier 2021 ; sa phase plénière eut lieu en novembre de la même année et continue, en pleine activité, en lien avec le Synode de l’Église universelle sur la synodalité. Ces processus sont donc inachevés et limités, mais pleins d’enseignements car ils sont des chemins de discernement dans l’écoute commune et sincère du peuple de Dieu.
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Récemment la nouvelle que le gouvernement chinois revenait sur la politique dite ‘de l’enfant unique’ a frappé les esprits. La politique chinoise symbolisait mieux que bien des discours ce qui était perçu comme la plus grande menace pesant sur l’humanité au plan démographique : la croissance excessive de la population. Pourtant, il y a quatre ans un rapport de l’ONU indiquait déjà que le vieillissement accéléré de la population mondiale était le grand défi des décennies à venir (World Population Ageing 2009) en raison notamment du petit nombre de jeunes qui allaient avoir à porter ce potentiel fardeau social.
Dans les pays occidentaux pourtant, le bruit de fond médiatique résonne plutôt depuis 40 ans – et le rapport du Club de Rome de 1972 – des cris d’alarme sur la croissance dangereuse de la population mondiale. Cette donnée psychologique est même mise en avant par certains couples européens pour ne pas avoir d’enfants. Pourtant les démographes sont aujourd’hui davantage frappés de la décroissance impressionnante de la fertilité à l’échelle de la planète. Faut-il mettre cet écart sur le compte du retard des médias à entendre ce que disent les experts ? Comment les choses ont-elles changé à ce point dans les deux dernières décennies ?
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