UN SIÈCLE DE DEUX IRLANDES
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Seule la grâce de Dieu pouvait rendre possible ce qui s’est passé en Irlande le Vendredi saint 1998 : l’Accord de Belfast (l’« Accord du Vendredi saint »). Le pacte historique a été signé par la plupart des partis politiques d’Irlande du Nord, y compris ceux qui servaient de façade aux groupes terroristes paramilitaires, ainsi que par les gouvernements irlandais et britannique : un « compromis historique », comme l’aurait défini un célèbre communiste italien.

Cet accord a établi trois points. 1) un cadre constitutionnel et législatif dans lequel les représentants élus des deux communautés vivant en Irlande du Nord pouvaient exercer un pouvoir partagé ; 2) un traité officiel entre la Grande-Bretagne et l’Irlande pour réglementer et maintenir le partage du pouvoir ; et 3) il a mis fin à la violence civile entre les deux communautés qui durait depuis 1970, la « Guerre de trente ans » irlandaise, un conflit à la fois culturel, religieux et politique.

Or, reconnaissant qu’une paix solide devrait impliquer plus que la simple cessation de la violence, il a enregistré l’engagement de chaque partie à changer sa culture dans un sens moins identitaire et hostile à l’autre, plus inclusif et tolérant. Pourquoi a-t-il fallu tant de temps pour rétablir la paix ?
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