La gravité de la crise écologique que connaît la planète stimule la créativité des scénaristes et écrivains et amènent également essayistes et philosophes à aborder frontalement les questions qu’elle soulève. La perspective d’une fin probable de l’humanité à une échéance plus ou moins proche n’est pas nouvelle. On se souvient que l’utilisation de l’arme atomique avait suscité une crainte collective profonde notamment dans les années 60.
Si cette crainte-là n’a pas entièrement disparue, elle est néanmoins clairement supplantée par la perspective d’une fin à la fois beaucoup plus lente et plus certaine. Mais les angoisses que cette dernière provoque n’en ont pas moins un impact dans la psyché collective. Comment espérer encore dans le futur de l’humanité ? Est-il raisonnable d’espérer en une action décidée de ses responsables politiques et dans l’efficacité pratique d’une prise de conscience, collective et planétaire, des mutations à opérer ? L’humanité sera-t-elle capable d’une conversion profonde de ses modes de vie ? Quel rôle la foi chrétienne peut-elle jouer dans les temps qui viennent ? Comment l’espérance qu’elle a portée depuis toujours, même à travers les époques de catastrophes et de grande désolation, peut-elle se traduire dans la vie concrète de ceux qui la professent ?
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