Le peuple chinois et son grand pays occupent une place importante dans le regard ouvert au monde du pape François. Il en a en effet parlé à plusieurs reprises, et toujours avec une attitude caractérisée par une admiration cordiale et une véritable confiance. Il suffit de se rappeler les paroles qu’il a prononcées à l’occasion de ses survols aériens de la Chine, à l’aller et au retour de son voyage en Corée, et notamment l’interview accordée à Francesco Sisci pour Asia Times. Il n’y a aucun doute sur le fait qu’il serait heureux de pouvoir enfin poser le pied sur la terre chinoise.
Nous pouvons par ailleurs affirmer que l’intérêt du pape François est partagé en Chine. Non seulement les catholiques, mais également ceux qui regardent au-delà des frontières du pays, avec un désir d’ouverture au monde et d’échanges toujours plus intenses avec les autres peuples et les autres cultures, ont compris qu’ils ont à Rome un interlocuteur — et même plus, un ami — sur lequel ils peuvent compter pour se sentir compris dans leur effort pour s’intégrer dans la famille des peuples.
Aux yeux des Chinois, le pape François présente certains avantages par rapport à ses prédécesseurs. Il n’est pas Européen, et il n’appartient donc pas à ce continent de peuples colonisateurs qui, surtout au XIXe et XXe siècle, ont fait sentir à la Chine leur puissance militaire et le poids de leurs intérêts économiques ; et il n’a pas non plus été impliqué directement dans la confrontation historique avec l’idéologie communiste et les régimes qui s’en inspiraient. C’est un fils d’immigrés qui vient d’un autre continent et qui est profondément enraciné dans une réalité populaire à laquelle il fait référence en permanence. Il appartient à une famille religieuse qui s’est au cours de l’histoire approchée de la Chine avec respect et avec une capacité de dialogue fécond, qui représente depuis des siècles le point le plus élevé des rapports entre ce grand pays asiatique et l’Occident. Nous rappelons à ce propos Matteo Ricci, Adam Schall, Ferdinand Verbiest, Giuseppe Castiglione…, des personnes que les Chinois tiennent en grande estime pour leur contribution à l’histoire culturelle de la Chine : il s’agissait de jésuites, auxquels un nom chinois a été donné, et avec lequel ils sont toujours rappelés et étudiés de nos jours.
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Les nouvelles erronées ou falsifiées, qui se propagent aujourd’hui sur le web et dans les médias sociaux, d’un bout à l’autre de la planète, ne sont pas un phénomène récent : dès le début, l’histoire biblique met en garde contre le grand danger que représentent les vérités déformées et les informations fausses et contrefaites. Les Écritures – en particulier les récits en Genèse 2-3 et Nombres 13-14 – expliquent au lecteur comment peser les différents points de vue et leur degré de fiabilité, en discernant entre les mots qui donnent vie et des mensonges qui conduisent à la mort : avec quel mot faire une alliance ? Ceux qui lisent attentivement peuvent reconnaître dans le récit le jeu de points de vue opposés, en s’appuyant sur le narrateur et la promesse de Dieu.
Le réseau offre la possibilité d’accéder à une masse d’information inimaginable il y a encore quelques décennies. Cette information est créée et échangée en temps réel sur le web et sur les réseaux sociaux. Un utilisateur peut se trouver désorienté face à tant d’information et de données qui représentent de multiples points de vue, dont chacun veut s’établir comme une vérité. Dans ce chaos, les nouvelles qui font plus de bruit et les opinions qui ont plus de consensus et plus de like sont données pour véridiques. Dans ce bourbier, dont on se dégage difficilement, comment discerner avec certitude le vrai du faux ? Le moins qu’on puisse dire c’est que les choses sont embrouillées et, sur Internet, se nichent des informations trompeuses et fausses, qui manipulent très souvent la conscience des citoyens.
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