LA VIE RELIGIEUSE : DU CHAOS AU « KAIROS » ?
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Les historiens de la vie religieuse savent bien qu’au cours de l’histoire de l’Église, certains instituts religieux, tant masculins que féminins, ont disparu après des années de vie féconde. Ils notent aussi que chaque nouveau cycle de vie religieuse – la transition du monachisme aux mendiants, des mendiants aux congrégations apostoliques modernes, etc. – a, d’une certaine manière, mis en crise le cycle précédent, qui a eu besoin de temps pour se reprendre et s’adapter. C’est une réalité positive : la vie religieuse occidentale s’est enrichie de l’expérience du désert, de la périphérie et de la frontière.

Aujourd’hui, cependant, quelque chose de différent et de nouveau se produit dans le monde occidental, qui affecte tous les instituts religieux : un manque de vocations, des pyramides démographiques inversées, avec beaucoup de personnes âgées en haut et peu de jeunes en bas, et beaucoup quittent la vie religieuse. Cependant, la question est : pourquoi ces personnes partent-elles ?

Cette situation généralisée provoque une incertitude quant à l’avenir de la vie religieuse et, dans beaucoup de cas, génère un climat de peur, de panique : la vie religieuse va-t-elle disparaître des Églises de l’Occident chrétien ? Est-ce que le même phénomène se produira en Asie et en Afrique dans un certain nombre d’années ? Y aura-t-il une évolution vers de nouvelles communautés de religieux ? Les nouveaux mouvements laïcs vont-ils remplacer la vie religieuse traditionnelle ?
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