EUTHANASIE, L’AUTRE VAGUE BALAYANT L’EUROPE
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Plus de 1,2 million de signatures ont été déposées à la Cour suprême le 8 octobre pour demander un référendum sur l’euthanasie légale. Parmi ceux-ci, près de 400 000 ont été soumis en ligne. Le référendum vise à abroger partiellement la règle du Code pénal qui empêche l’introduction de l’euthanasie légale en Italie.

Si le référendum est approuvé, l’euthanasie active serait autorisée dans les formes prévues par la loi sur le consentement éclairé et le testament biologique, si certaines conditions sont remplies. Il serait encore puni si l’acte est commis sur une personne incapable de comprendre, sur une personne dont le consentement a été extorqué par la violence et des menaces, ou sur une personne de moins de 18 ans.

La législation actuelle interdit l’euthanasie active tant dans la version directe – où le médecin administre le médicament létal à la personne qui le demande (article 579 du Code pénal) – que dans sa version indirecte – où une personne prépare le médicament létal, qui est pris par la personne de manière autonome (article 580).

Les formes d’euthanasie passive pratiquées sous forme d’omission, c’est-à-dire en s’abstenant d’intervenir pour maintenir le malade en vie, sont déjà considérées comme pénalement licites, notamment lorsque l’interruption du traitement a pour but d’éviter « l’acharnement thérapeutique ».
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