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« L’ÉGLISE N’EST PAS UNE MULTINATIONALE DE LA SPIRITUALITÉ » Le pape François en conversation avec des jésuites du Congo et du Sud-Soudan
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Le 2 février dernier, au cours de son voyage apostolique en République démocratique du Congo, le pape François a rencontré 82 jésuites qui travaillent dans le pays, sous la direction du Provincial, le père Rigobert Kyungu. Parmi eux, il y avait le jésuite Mgr Donat Bafuidinsoni, évêque d’Inongo. La rencontre a eu lieu à Kinshasa, à la Nonciature, à 18h30, au retour de la réunion de prière avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées, hommes et femmes, et les séminaristes à la Cathédrale « Notre-Dame du Congo ». Après une présentation de la Province par le P. Kyungu, il y a eu un temps pour les questions des personnes présentes.
Saint-Père, la Compagnie de Jésus reçoit sa mission du Pape. Quelle est la mission que vous donnez à la Compagnie aujourd’hui ?
Je suis d’accord avec les préférences apostoliques universelles que la Compagnie a développées. Elles consistent d’abord à montrer le chemin vers Dieu par les Exercices spirituels et le discernement.La seconde est celle de la mission de réconciliation et de justice, qui doit se faire en marchant ensemble avec les pauvres, les exclus, ceux dont la dignité est blessée. Puis, les jeunes : nous devons les accompagner pour créer l’avenir. Donc, la collaboration dans le soin de la maison commune dans l’esprit de Laudato si’.
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LA BIBLE : UNE BIBLIOTHÈQUE ÉCRITE PAR DES MIGRANTS
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Nous avons tous eu l’occasion de voir les nombreux migrants qui ont été récupérés en mer : des hommes, des femmes et des enfants qui se sont noyés au cours de leur voyage. Et puis, dans de nombreuses écoles, des classes accueillent des réfugiés : des enfants et des jeunes qui, grâce à Dieu, s’en sont sortis. Mais de très nombreuses personnes nées dans nos pays ont également un passé de migration. Ce sont là des raisons suffisantes pour réfléchir sur la fuite et sur les migrations. Un regard porté sur l’histoire de l’humanité nous montre à quel point nous sommes tous des migrants. Dans la Bible, nous pouvons voir avec quelle intensité les êtres humains pensèrent à la fuite et à la migration, il y a déjà plus de deux millénaires.
Le genre humain, lorsqu’il parvint en Europe il y a 40 000 ans, venait du continent africain. Là, il avait non seulement trouvé son origine, mais également accomplit son processus d’évolution pendant 100 000 ans. Les êtres humains furent contraints de devenir des voyageurs, pour suivre les troupeaux d’animaux, et des coureurs, pour survivre face aux autres mammifères. Ils étaient capables de poursuivre les gazelles jusqu’à ce qu’elles s’épuisent et qu’ils puissent leur donner le coup de grâce avec des cailloux. Ce n’est que lorsque les déserts du nord de l’Afrique et de l’Arabie commencèrent à fleurir qu’ils traversèrent le rift, la fosse tectonique continentale, vers l’Inde, et puis vers l’Australie, et ensuite seulement vers l’Europe. L’Homo sapiens vagabonda encore plus longtemps, à l’issue de la dernière ère glaciaire, à travers la Sibérie, vers l’Amérique. Et c’est en tant que migrants que les êtres humains découvrirent le monde.
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