 |
|
CHARLES DE FOUCAULD : Prophète de la fraternité universelle
|
|
|
« Dans le désert, nous ne sommes jamais seuls ». Cette affirmation est celle d’un amoureux du Sahara, le frère Charles de Jésus, Charles de Foucauld : elle incarne l’essence de sa vie dans le désert, où il vivait en adoration devant le Saint Sacrement, son vrai « trésor ». C’était la présence et l’humilité de Dieu, mais également le sacrement de l’amour. Il avait choisi de « prendre sa place au plus près de Jésus de Nazareth, parmi les derniers, quitte à être caché et “inutile” dans l’immensité du désert ».
Paradoxalement, en 1916, ce « trésor » a été la cause de sa mort. Parmi les maraudeurs du désert de Tamanrasset, au fin fond du Sahara, la rumeur avait couru que le frère Charles cachait de l’argent et des armes. Il avait construit un fort autour de l’ermitage pour protéger les personnes qui y vivaient. Pourtant, le 1er décembre, des maraudeurs parviennent à y pénétrer par ruse : dans la confusion de l’assaut, l’un d’eux l’abat, mais ils ne trouvent presque rien dans la pauvre demeure. Quand il a été tué, il était seul, et était ignoré de tous. Sa mort ne porte pas la marque de la « haine à la foi », mais elle a été causée par sa façon simple et non armée de vivre parmi les Touaregs.
READ
MORE..
|
|
L’AFRIQUE DE L’OUEST EN ÉBULLITION
|
|
|
Un nouveau vent de changements extraconstitutionnels souffle au Nord de l’Afrique du centre et actuellement à l’Ouest du continent. Au mois d’avril 2021, le Président Tchadien, Idriss Deby, à peine réélu, meurt au front alors que les rebelles du Front pour le changement et le consensus au Tchad, (FACT), venus du nord du pays menacent son régime. Son fils, Mahamat Idriss Déby, un général de corps d’armée, âgé de 37 ans, prend la tête du pays, au mépris de la Constitution qui prévoyait, en cas de décès ou d’empêchement du président, que ce soit le président de l’assemblée nationale qui assume l’intérim. Mahamat Idriss Déby dissout l’Assemblée nationale et le gouvernement, et met en place un Conseil militaire de transition composé de 15 généraux. Une prise de pouvoir par la junte militaire donc.
Même si l’on ne peut pas parler d’un coup d’Etat, il y a entorse à la démocratie. Un fait étonnant : tout le monde s’accorde à ne pas sanctionner les nouvelles autorités tchadiennes. L’Union africaine, à travers son Conseil de paix et de sécurité, exige une transition en 18 mois mais ne sanctionne pas la junte. Une jurisprudence qui va à l’encontre, entre autres, de la Convention de Lomé de 2000, et de l’Acte constitutif de l’Union africaine de 2000.
READ
MORE..
|
|
 |
©
laciviltacattolica.fr 2022
Cliquez
ici pour vous désabonner
|
|
|
|