Le premier à introduire l’expression « signes des temps » dans le langage catholique officiel fut le pape Jean XXIII, dans la Constitution apostolique Humanae salutis (HS) de 1961 : « Nous savons que la vue de ces maux plonge certains dans un tel découragement, qu’ils ne voient que ténèbres enveloppant complètement notre monde. Pour Nous, Nous aimons faire toute confiance au Sauveur du genre humain qui n’abandonne pas les hommes qu’il a rachetés. Nous conformant aux paroles de Notre Seigneur, qui nous exhorte à reconnaître les « signes… des temps » (Matth. 16, 14), Nous distinguons au milieu de ces ténèbres épaisses de nombreux indices qui Nous semblent annoncer des temps meilleurs pour l’Église et le genre humain » (HS 4).
C’est à travers les signes des temps que, dans notre pèlerinage historique, Dieu nous communique sa sollicitude rédemptrice, dans un contexte où le désordre et la confusion semblent prévaloir. Il est donc nécessaire de les reconnaître et de les interpréter pour arriver à la providence aimante de Dieu qui nous est ainsi communiquée.
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