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Revue de culture fondée en 1850
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Lors de son audience générale hebdomadaire du 27 mai 2015, le pape François a conseillé aux fiancés de lire le roman I promessi sposi d’Alessandro Manzoni. En fait, il était conscient que des écrivains comme Manzoni, qui ne sont ni évêques ni prêtres, peuvent enseigner à l’Église beaucoup de choses sur la foi et la vie chrétienne. L’œuvre classique de Manzoni décrit l’histoire d’amour tourmentée de Renzo et Lucia. En tant que « chef-d’œuvre des fiançailles », il contient des leçons qui sont encore importantes pour les jeunes d’aujourd’hui, car il montre quelle résistance héroïque les disciples de Jésus doivent opposer à la souffrance et aux grands maux dans l’espoir de l’avènement la justice divine.
Dans son exhortation apostolique Amoris laetitia (AL) de 2016, sur l’amour dans la famille, le pape a cité Jorge Luis Borges (cf. AL 8) et d’autres écrivains modernes (cf. AL 107 ; 181). Même bien qu’ils n’aient jamais été officiellement considérés comme des enseignants pour les catholiques et les autres chrétiens, ils ont beaucoup de choses importantes à nous apprendre, en l’occurrence sur la vie familiale.
La même exhortation apostolique ouvrait de nouveaux horizons en citant un film, un des préférés du Pape, Le Festin de Babette : « Puisque nous sommes faits pour aimer, nous savons qu’il n’y a pas de plus grande joie que dans un bien partagé » (AL 129). Le partage désintéressé de Babette apporte une grande joie aux personnes qui ont vécu une vie dure et rigide ; son amour les ouvre aux joies simples de la vie.
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