Comme on le sait, la vitalité de l’Église et, surtout, la foi qui anime ses pasteurs et ses fidèles ne peuvent être mesurées par des chiffres et des statistiques. Dieu seul connaît la relation mystérieuse et unique qui l’unit à des personnes qui se disent catholiques et qui constitue l’essence de la foi.
Cependant, même l’Église, comme toute réalité humaine visible, ne peut pas vivre en dehors des dimensions de l’espace et du temps ni renoncer à mesurer de quelque façon ses propres dimensions quantitatives, sans prétendre que celles-ci expriment plus que ce qu’elles peuvent offrir. C’est pourquoi le Bureau central des statistiques de l’Église a publié l’Annuaire pontifical 2020 et l’Annuarium Statisticum Ecclesiae 2018. Du premier, nous rapportons, comme d’habitude, quelques statistiques qui aident à se faire une idée du « mouvement » qui s’est produit dans les dimensions de l’Église elle-même et de ses membres. Les comparaisons ont été faites entre 2013 et 2018, c’est-à-dire des 5 premières années du pontificat du pape François.
Du point de vue des structures, depuis 2019, 4 nouveaux sièges épiscopaux, 1 éparchie, 2 prélatures territoriales, 1 exarchat apostolique et 1 administration apostolique ont été érigés.
Le nombre d’évêques dans le monde a augmenté, passant de 5 173 à 5 377 (3,9 % de plus). Les augmentations les plus importantes (plus de 4 %) se sont produites en Océanie, en Amérique, en Asie et en Europe, tandis qu’en Afrique, elles étaient de + 1,4 %.
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