Le 25 mars, dans le cadre renaissance du Champ-de-Mars, les 27 dirigeants des pays de l’Union européenne, ainsi que les trois représentants des institutions de Bruxelles, Jean-Claude Juncker, Donald Tusk et Antonio Tajani, se sont retrouvés pour signer une Déclaration commune à l’occasion du 60e anniversaire de la signature des traités de Rome. Cette déclaration certifie que le voyage européen — comme l’a souligné le président du Conseil Paolo Gentiloni lors des discours officiels prononcés sur le Champ-de-Mars — « a été un voyage de conquêtes et d’espérances réalisées, mais aussi encore à exaucer », suivant la « splendide obsession » des pères fondateurs : ne pas diviser, mais unir.
Le président Sergio Mattarella — qui a offert un déjeuner au Quirinal — a exhorté l’Union à « une grande mobilisation et à une action commune incisive » : l’« avenir s’identifie au vivre ensemble », et « la solidarité entre les peuples et la tolérance, qui sont les valeurs de l’Europe, permettront à l’Union de franchir un nouveau cap dans la qualité ». Et puis, il a lancé cet appel puissant : « Nous devons conclure avec sincérité que l’architecture européenne actuelle doit être repensée » au sein d’une « phase constituante qui sera féconde ».
L’événement avait été précédé, la veille à 18 h, dans la Salle royale du palais apostolique, d’une audience accordée par le pape François aux 27 chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne, accompagnés par leurs délégations.
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