EXAMEN DE CONSCIENCE ET ATTENTION « POÉTIQUE » A LA RÉALITÉ
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« Chercher et trouver Dieu en toutes choses » est une célèbre devise de saint Ignace. Dans le contexte actuel, de plus en plus accéléré, et surtout dans le croissant mouvement de fuite hors de la réalité, cet appel prend de l’importance. L’un des moyens offerts par la spiritualité ignatienne qui peut nous aider à ne pas nous perdre dans ce mouvement centrifuge est sans aucun doute « la prière de l’examen ».

Nous voudrions suggérer, à partir de quelques pages de la poétesse et essayiste Cristina Campo (nom de plume de Victoria Guerrini, 1923-1977), une sorte d’isomorphe entre le regard poétique et le regard contemplatif, qui montre comment ce regard, exercé dans la pratique de l’examen, aide à saisir la présence de Dieu et transforme notre vie en un texte à contempler.

Cela correspond à l’expression « contemplatifs dans l’action », mise au cœur de la spiritualité ignatienne : un trésor précieux pour toute l’Église, en particulier pour tous ceux qui se trouvent avec des tâches apostoliques et une intense vie de travail et de famille, et ont peu de temps à consacrer à la prière.

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PAPE CALIXTE († 222) : UN HÉRÉTIQUE OU UN SAINT ?
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S’il est une figure qui n’est pas facile à déchiffrer, c’est bien celle du pape Calixte. Un pontificat fut assez court, cinq ans seulement (217-222), mais sa vie a été très mouvementée.

L’Église catholique l’a toujours vénéré comme un martyr, le considérant comme l’un des papes les plus importants du iiie siècle. Dans le Missel romain actuel, on peut lire ce qui suit à la mémoire du 14 octobre : « Calixte, ancien esclave, fut pape de 218 à 222. Il a associé son nom au premier cimetière officiel de l’Église de Rome, sur la Voie Appienne. Il a souffert de conflits internes au sein de la communauté chrétienne et subi le martyre à Rome, sur le site de l’église qui porte son nom. Sa sépulture dans le cimetière de Calépode sur là Via Aurelia, est rappelée le 14 octobre dans la Depositio martyrum (336) ».

Cette notice a été rédigé avec exactitude, mais pour comprendre ce que signifie le fait que Calixte ait souffert « de querelles internes à la communauté chrétienne », il faut partir de 1851, année de la première publication, sous le nom d’Origène, d’un ouvrage antihérétique en 10 livres, intitulé Philosophumena ou Réfutation (Élenchos) de toutes les hérésies. En fait, certaines parties des livres IX et X contiennent une violente attaque contre Calixte, et ce détail a d’abord conduit les chercheurs à écarter la paternité origénienne de l’œuvre, puis à l’attribuer à Hippolyte, un presbytre romain de l’époque, connu pour avoir provoqué un schisme qui s’est finalement terminé par une réconciliation.

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