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La dimension spirituelle du travail
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Le précédent article portait sur l’anthropologie du travail contemporain. Dans le prolongement d’un groupe de réflexion consacré à la dimension humaine du travail, y était examiné l’encastrement du travail dans son contexte économique, écologique et social. Le travail est destiné à soigner la nature et la société. Mais ce soin doit également s’appliquer au travailleur. Travail parfois contraignant comme le rappelait l’article précédent en évoquant, à côté de ses dérives, le rôle positif de la compliance (conformité aux lois, décrets, règles, procédures, protocoles et rubriques). Car se soumettre aux normes n’est pas nécessairement dénué de sens. Il n’est pas besoin de Socrate pour le comprendre. Certes, il n’y a là aucun effet automatique ; car il faut nourrir la compliance d’un ingrédient essentiel : l’espérance d’une gestion plus juste des affaires et des relations entre les parties-prenantes. C’est ce qui donne sens au travail, tant celui des responsables que celui des salariés, C’est même la condition pour que se manifeste la spiritualité du travail. Le travail qui n’a pas de sens, qui n’est que l’identification à une routine ou la soumission mécanique à la norme, ne peut en aucun cas être humanisant pour le travailleur. Le mécanique, voilà l’inhumain.
Dans le présent article, investissant les trois dimensions (économique, écologique et sociale) évoquées dans l’article précédent, le travail est affirmé – contre l’opinion la plus courante, il faut bien le dire – comme étant une réalité spirituelle. Réalité spirituelle, qu’est-ce à dire ? Question piège. Notre culture individualiste fait errer la spiritualité quelque-part entre le mot d’esprit et l’expérience religieuse personnelle, entre la conscience intime et les alcools spiritueux qui emportent l’imagination dans des univers psychédéliques, jusqu’à l’extase individuelle mystique, éthylique ou même érotique. En un mot, la spiritualité est, aux yeux de nos contemporains, un salmigondis où cohabitent le sens, les sentiments et les sensations.
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LA DIPLOMATIE DES PONTS Table ronde à l’occasion de la publication du numéro 4000 de La Civiltà cattolica
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Le 10 mai 2017, l’ambassade d’Italie près le Saint-Siège a accueilli une Table ronde à l’occasion de la publication du numéro 4000 de La Civiltà Cattolica. Le thème choisi pour la rencontre était « Le regard de Magellan. La diplomatie des ponts dans un monde de murs ». Après l’accueil de l’ambassadeur Daniele Mancini, le père Antonio Spadaro, directeur de la revue, est intervenu en introduction. Ont ensuite pris la parole le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, et le président du Conseil, Paolo Gentiloni. Lucio Caracciolo, le directeur de la revue Limes, a fait fonction de modérateur lors des interventions. Un grand nombre d’ambassadeurs et de personnalités ecclésiastiques et civiles étaient présents parmi le public des invités.
L’ambassadeur Mancini, présentant l’initiative, a affirmé qu’« à travers les événements de l’histoire italienne, du Royaume à la République, La Civiltà Cattolica a été un point de référence et de stimulation pour la réflexion, attentive à décliner sa fidélité au pape avec une lecture profonde et actuelle, attentive également à creuser les thématiques culturelles, scientifiques, technologiques ». Il a ensuite présenté le thème de la rencontre, soulignant la manière dont, dans le domaine de la politique internationale, le pape François opère « un renversement de perspective », suivant une trajectoire « disposée à amorcer des processus, dont la culture du dialogue constitue la marque distinctive ». Elle est « un préalable à de “grands rapprochements”, qui dans le domaine politique s’inscrivent dans la vision d’une Église “bâtisseuse de ponts” ». Ainsi, la table ronde « interpelle et stimule les acteurs de la politique extérieure, hommes politiques, diplomates, universitaires et journalistes ».
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