Une courte anecdote transmise par la tradition hassidique raconte qu’« un jour, un jeune disciple s’approcha de son vieux maître et lui a dit : “Comment se fait-il que, dans les temps anciens, Dieu soit souvent apparu à nos pères, à Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et tant d’autres ? Aujourd’hui, au contraire, personne ne le voit plus”. Le vieux rabbin réfléchit pendant un long moment, puis répondit : “Parce que nous, nous ne savons plus nous abaisser suffisamment” ».
Ce récit se prête à de multiples interprétations, mais parmi toutes les explications possibles, il est bon de rappeler celle qui nous ramène à la nécessité de nous approcher de Dieu en regardant « d’en bas ». Pour découvrir le visage de Dieu, pour accéder à sa révélation, il faut s’abaisser à terre, le chercher au milieu des hommes, car il « est venu habiter parmi nous » (Jn 1,14). Lire l’Écriture Sainte « d’en bas » signifie s’abaisser au niveau de l’homme, descendre dans les profondeurs abyssales de sa limitation. Comme le dit le psalmiste : « Le fond de l’homme et son cœur : c’est un abîme ! » (Ps 64,7).
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Au cours des dernières décennies, plusieurs spécialistes chrétiens ont beaucoup écrit à propos de l’action salvatrice du Christ à l’égard des fidèles des autres religions, mais ils n’ont pas poussé leurs réflexions jusqu’au bout en y intégrant le sacerdoce du Christ. Quel enrichissement pourrait-il être apporté à la théologie des religions par la réflexion sur le sacerdoce du Christ ? Pour apporter une réponse à cette question, nous nous tournerons tout d’abord vers le concile Vatican II, nous nous concentrerons ensuite sur l’Épître aux Hébreux avant de conclure avec Paul et Jean.
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