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LA GUERRE DE GAZA ET L’INVASION TERRESTRE
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L’opération dite « terrestre », autant attendue que redoutée, même par les partisans d’Israël, a commencé par la pénétration des hommes et des chars israéliens sur le territoire de la bande de Gaza le 20 octobre, 13 jours après la terrible attaque des miliciens du Hamas, qui a causé la mort de 1200 civils israéliens. La réponse de l’armée israélienne a été immédiate : le nord de la bande a été bombardé par de puissants raids aériens pendant plusieurs jours, causant la mort de plus de 10000 Palestiniens, dont de nombreux enfants. « Il y a un temps pour la paix et un temps pour la guerre », a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 30 octobre, et ce sera, semble-t-il, une guerre longue et sanglante, menée à Gaza, jusqu’à ce que le Hamas soit détruit.
Ce n’est pas une opération facile car, à la différence d’Isis, il ne s’agit pas d’un groupe de terroristes bien défini, mais d’un parti politique islamiste, né d’une ramification palestinienne des « Frères musulmans », avec des objectifs d’assistance et religieux ; ce parti gouverne Gaza depuis 2007 et s’est progressivement radicalisé. Certes, il a ses dirigeants – dont beaucoup vivent dans d’autres pays arabes, notamment au Qatar – et ses structures administratives, mais combien de ses partisans ou sympathisants se trouvent réellement à Gaza et en Cisjordanie ? Au début de l’opération, l’armée israélienne a avancé de manière graduelle et mesurée : d’abord, par des raids de roquettes de précision sur les villes du nord ; ensuite, par des raids nocturnes meurtriers, suivis d’incursions avec des hommes et des véhicules blindés ; enfin, par l’« opération terrestre », menée de manière plus décisive et avec des armes technologiquement avancées et destructrices.
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ÉGYPTE, TERRE DE CIVILISATION ET D’ALLIANCES Le voyage dramatique, thérapeutique et prophétique du pape François
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L’avion pontifical a atterri peu après 14 h à l’aéroport international du Caire, après avoir survolé le delta du Nil et les maisons couleur sable de la capitale égyptienne. Au loin, les silhouettes des pyramides ont rappelé à la suite pontificale ainsi qu’aux journalistes présents à bord que nous étions sur le point d’atterrir sur la terre d’une très ancienne civilisation, dont le peuple d’Égypte est l’héritier.
Lors de son premier discours, prononcé à l’université al-Azhar, le pape a précisément commencé ainsi, rappelant que l’Égypte avait une « histoire glorieuse », et évoquant la « recherche du savoir » qui a caractérisé depuis toujours sa civilisation : sagesse, génie, art, astronomie. Mais cette terre d’eau et de sable, fertile et aride, vit des contrastes profonds. Sa pierre poreuse est tachée du sang des martyrs. La sagesse du savoir, qui est ouvert à l’« autre », à sa diversité, semble menacée par une violence qui le nie et ne le reconnaît pas.
Lors de son voyage du Tibre au Nil, le pape François, conscient de ces tensions, a voulu visiter un « berceau de civilisation, don du Nil, terre de soleil et d’hospitalité, où ont vécu des Patriarches et des Prophètes et où Dieu, Clément et Miséricordieux, le Tout-Puissant et l’Unique, a fait entendre sa voix[1] ». Le voyage a duré à peine 27 heures, mais son intensité semble avoir dilaté les heures et les minutes.
« En réponse à l’invitation du président de la République, des évêques de l’Église catholique, de Sa Sainteté le pape Tawadros II et du grand iman de la mosquée d’al-Azhar, cheikh Ahmed Mohamed el-Tayeb, Sa Sainteté le pape François accomplira un voyage apostolique en République arabe d’Égypte du 28 au 29 avril 2017, visitant la ville du Caire ». C’est l’annonce qui a été faite par le service de presse du Vatican le 18 mars dernier. Un pape invité par toutes les forces en présence dans la société, forces parfois en conflit.
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