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MARCHER ENSEMBLE François en conversation avec les jésuites du Canada |
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Nous sommes le 29 juillet, le dernier jour du voyage apostolique du pape François au Canada. L’étape au Québec est sur le point de se terminer et celle d’Iqaluit, dans le Nord, avec la rencontre des Inuits doit commencer. L’entretien avec les jésuites est fixé pour la matinée, à 9 heures, mais le Pape entre dans le hall de l’archevêché avec un quart d’heure d’avance. Là, il trouve quinze jésuites de la Province canadienne, qui couvre le pays et Haïti. La Congrégation provinciale, déjà prévue depuis un certain temps, est en cours, et le Père Provincial est donc absent.
Après les premières salutations spontanées, dès que le Pape fait son entrée, le P. Marc Rizzetto, de la communauté de Québec, salue François cordialement au nom des personnes présentes et des plus de 200 jésuites de la Province. Il nomme en particulier les 45 membres de la Congrégation provinciale réunis à Midland, et les frères aînés des infirmeries provinciales de Richelieu et de Pickering.
« Dans ce pays, qui est aussi l’une des plus grandes provinces de la Compagnie de Jésus, nous travaillons avec joie et espérance, à l’image de saint Jean de Brébeuf et de ses compagnons, les saints martyrs canadiens », a-t-il dit en commençant. « Présents parmi les fragiles, audacieux malgré notre fragilité, conscients de la grandeur de chaque personne et toujours désireux de partager les trésors de notre vie intérieure, nous sommes appelés à être, aujourd’hui encore, des hommes pour et avec les autres, des pèlerins ». Puis, il a conclu : « Nous sommes avec vous dans la barque, nous ramons avec vous, nous apprécions la direction que vous donnez à l’Église et nous prions pour vous. Merci de contribuer au travail de réconciliation avec les peuples indigènes ».
À la fin, il a offert au Pape un cadeau : une photo d’un papillon, que le Pape admire, en faisant une blague : « En voyant cette belle photo, un doute me vient. Il est si beau qu’il pourrait être un piège de jésuite. Je ne sais pas si c’est un papillon ou une chauve-souris ! » Et il provoque ainsi l’hilarité des personnes présentes. Après avoir dit merci, il évoque ses précédents voyages dans le pays.
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