« Il est important d’observer — a écrit le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée — que l’Amoris laetitia rappelle avant tout et surtout la miséricorde et la compassion de Dieu, et non uniquement les normes morales et les règles canoniques des hommes. »
C’est le thème sur lequel le pape François insiste depuis le début de son pontificat. Lors du discours prononcé à l’occasion de l’ouverture du Congrès ecclésial du diocèse de Rome, il a affirmé que « regarder nos familles avec la délicatesse avec laquelle Dieu les regarde nous aide à juste titre à tourner nos consciences dans la même direction » ; que « l’accent mis sur la miséricorde nous place face à la réalité de manière réaliste, non pas toutefois avec un réalisme quelconque, mais avec le réalisme de Dieu » ; qu’il est donc nécessaire de renoncer aux « enclos » « qui nous permettent de nous garder à distance du nœud du drame humain, afin d’accepter d’entrer vraiment en contact avec l’existence concrète des autres et de connaître la force de la tendresse » ; et il a conclu : « Cela nous impose de développer une pastorale familiale capable d’accueillir, d’accompagner, de discerner et d’intégrer. »
Des verbes que le pape a utilisés de nouveau dans sa réponse à cette question : « Comment éviter que naisse dans nos communautés une double morale, une exigence et une permissivité, l’une rigoriste et l’autre laxiste ? » Après avoir précisé qu’« aucune des deux n’est vérité », il a affirmé : « L’Évangile choisit une autre voie. C’est la raison de ces quatre mots — accueillir, accompagner, intégrer, discerner — sans mettre le nez dans la vie morale des gens. »
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Au début de cette nouvelle année, je présente mes vœux sincères de paix aux peuples et aux nations du monde, aux Chefs d’État et de Gouvernement, ainsi qu’aux responsables des communautés religieuses et des diverses expressions de la société civile. Je souhaite la paix à chaque homme, à chaque femme ainsi qu’à chaque enfant et je prie pour que l’image et la ressemblance de Dieu dans chaque personne nous permettent de nous reconnaître mutuellement comme des dons sacrés dotés d’une immense dignité. Surtout dans les situations de conflit, respectons cette « dignité la plus profonde » et faisons de la non-violence active notre style de vie.
Voilà le Message pour la 50ème Journée Mondiale de la Paix. Dans le premier, le bienheureux Pape Paul VI s’est adressé à tous les peuples, non seulement aux catholiques, par des paroles sans équivoque : « Finalement [a] émergé d’une manière très claire le fait que la paix était l’unique et vraie ligne du progrès humain (et non les tensions des nationalismes ambitieux, non les conquêtes violentes, non les répressions créatrices d’un faux ordre civil) ». Il mettait en garde contre le « péril de croire que les controverses internationales ne peuvent se résoudre par les voies de la raison, à savoir par des pourparlers fondés sur le droit, la justice et l’équité, mais seulement au moyen des forces qui sèment la terreur et le meurtre ». Au contraire, en citant Pacem in terris de son prédécesseur saint Jean XXIII, il exaltait « le sens et l’amour de la paix, fondée sur la vérité, sur la justice, sur la liberté, sur l’amour ». L’actualité de ces paroles, qui aujourd’hui ne sont pas moins importantes et pressantes qu’il y a cinquante ans, est frappante.
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