Le concile Vatican II (1962-1965) a examiné en profondeur l’Église, la liberté religieuse, les relations avec les autres chrétiens et le peuple juif, ainsi que d’autres questions. Quels principes ont guidé le discernement dans son processus de décision ? Nous tenterons de répondre à cette question en ayant à l’esprit les textes finaux du Concile, plutôt que l’histoire de leur composition et de leur réception ultérieure.
« En écoutant religieusement et proclamant avec assurance la parole de Dieu » : ce sont les premiers mots de Dei Verbum (DV), la Constitution dogmatique sur la Révélation divine, promulguée le 18 novembre 1965, dans laquelle le Concile décrit sa propre attitude. En ce qui concerne la transmission de la Révélation divine, la même Constitution affirme que le magistère « écoute (la parole de Dieu) avec amour, la garde saintement et l’expose aussi avec fidélité ». En bref, le « magistère […] n’est pas au-dessus de la parole de Dieu, mais il la sert » (DV 10). Le dernier chapitre affirme de l’Église, que « toujours elle eut et elle a pour règle suprême de sa foi les Écritures, conjointement avec la sainte Tradition » (DV 21).
Les Pères du Concile – depuis la Constitution sur la sainte Liturgie Sacrosanctum Concilium (SC), promulguée le 4 décembre 1963, qui est le premier document du Concile – recouraient constamment aux Écritures. Dans SC, ils les citent 13 fois, et les rappellent dans 33 autres cas. En ce qui concerne l’Office divin, cette constitution considère la situation préconciliaire comme insatisfaisante et prévoit un choix plus riche de lectures de l’Écriture (cf. SC 92). Elle complète ainsi ce qu’elle avait déjà prescrit pour l’Eucharistie : « on ouvrira plus largement les trésors bibliques pour que, dans un nombre d’années déterminé, on lise au peuple la partie importante des Saintes Écritures » (SC 51).
READ
MORE..
|
Que la paix soit sur toutes les personnes et toutes les nations de la terre ! Cette paix, que les anges annoncent aux bergers la nuit de Noël, est une aspiration profonde de tout le monde et de tous les peuples, surtout de ceux qui souffrent le plus de son absence. Parmi ceux-ci, que je porte dans mes pensées et dans ma prière, je veux une fois encore rappeler les plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés.
Ces derniers, comme l’a affirmé mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI, « sont des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées qui cherchent un endroit où vivre en paix ». Pour le trouver, beaucoup d’entre eux sont disposés à risquer leur vie au long d’un voyage qui, dans la plupart des cas, est aussi long que périlleux ; ils sont disposés à subir la fatigue et les souffrances, à affronter des clôtures de barbelés et des murs dressés pour les tenir loin de leur destination.
Avec un esprit miséricordieux, nous étreignons tous ceux qui fuient la guerre et la faim ou qui sont contraints de quitter leurs terres à cause des discriminations, des persécutions, de la pauvreté et de la dégradation environnementale.
READ
MORE..
|