Au centenaire de la naissance du réalisateur suédois, Ingmar Bergman (14 juillet 1918) revient le désir de revoir certains de ses films, en compagnie… de l’auteur. Ce n’est pas impossible car, arrivé au sommet de sa carrière, Bergman lui-même a décidé de se mettre à la tâche, tout sauf légère, de revoir l’ensemble de son travail pour discerner ce qui restait encore valable et ce qui l’était moins.
« Revoir mes films – disait-il – m’a toujours donné un sentiment de perturbation. Je suis devenu anxieux, prêt à pleurer, en colère, effrayé, malheureux, nostalgique, sentimental, et ainsi de suite.
« Maintenant, revoir mes films est devenu nécessaire. Je me rends brutalement compte que les films ont souvent été conçus dans les entrailles de l’âme, dans le cœur, dans le cerveau, dans les nerfs… De là, un plaisir sans nom les en avait tirés. Un plaisir, que l’on peut appeler “la joie de l’artisan”, les avait manifestés au monde de l’esprit[1] ».
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