À LA RECHERCHE D’UNE « RARE HUMANITÉ » Le voyage apostolique du pape François à Malte
Published Date:29 avril 2022

Le 2 avril à 8h30, le vol le pape François, son entourage et les journalistes accrédités a décollé pour l’aéroport international de Malte à Luqa, où il a atterri à 10h. François est le troisième pape à se rendre à Malte. Saint Jean-Paul II avait visité le pays à deux reprises, en 1990 et en 2001, et Benoît XVI a effectué une visite pastorale en 2010.

Malte est un archipel situé dans le centre-sud de la Méditerranée, entre les côtes siciliennes et tunisiennes, composé des îles de Malte, Gozo (Ghawdex), Comino (Kemmuna) et d’autres plus petites. Sa superficie totale est de 316 km² et elle compte 480 000 habitants. C’est le pays le plus au sud de l’Union européenne[1] et, malgré sa petite taille, il a toujours eu une grande importance, notamment en raison de sa position hautement stratégique au cœur de la Méditerranée. Colonie britannique depuis 1800, Malte est devenu indépendant au sein du Commonwealth le 21 septembre 1964, puis le 13 décembre 1974, le pays est devenu une république parlementaire. Depuis l’indépendance, deux grands partis se sont succédé au pouvoir : le Parti travailliste (Mpl) et le Parti nationaliste (Pn). Les élections visant à renouveler le parlement, qui se sont tenues le 26 mars, ont été remportées par le parti travailliste, pour la troisième fois consécutif.

 

Entrelacement d’événements historiques et rencontre de peuples

François a été accueilli par le président de la République, George William Vella, et son épouse au pied de l’escalier à l’avant de l’avion. Deux enfants en tenue traditionnelle lui ont offert des fleurs. De là, le Pape s’est rendu à la résidence officielle du président maltais, le palais du Grand Maître, construit en 1571 au centre de la capitale, La Valette. C’était le siège des Grands Maîtres des Chevaliers de Saint-Jean. En effet, en 1530, l’empereur Charles V cède l’archipel maltais aux Chevaliers (Ordre Souverain Militaire de Malte)[2], contraints de quitter Rhodes après le siège de Soliman. Ils l’abandonneront en 1798, lorsque Napoléon Bonaparte occupera les îles.

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